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 battlefiel bad company

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ms67310




Messages : 7
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MessageSujet: battlefiel bad company   battlefiel bad company Icon_minitimeMar 22 Juil - 12:32

VOICI une copie modifier du teste de bbc fait par jeuxvideo.fr:






Battlefield est une franchise qui, il faut l'admettre, est plutôt connue et reconnue pour ses épisodes PC, principalement multijoueurs sur Internet. Malgré un opus Playstation 2/Xbox réussi en 2005, la série ne s'était pas vraiment implanté sur consoles. Les machines actuelles, très portées sur le jeu en ligne, paraissent aujourd'hui inévitables pour les développeurs de chez DICE. C'est donc tout naturellement qu'Electronic Arts nous gratifie d'un opus next-gen, sobrement baptisé Bad Company, qui propose, ô surprise, une campagne solo digne de ce nom. Le studio nordique s'est il contenté d'immenses cartes ornées de bots et agrémentées d'objectifs « poudre aux yeux » ? Le solo a-t-il pris le pas sur le multi ? Ce champ de bataille est-il d'aussi mauvaise compagnie que le titre le laisse présager ?







Pleins feux sur le solo
Rarement un intertitre n'aura porté si bien son nom. Avant d'évoquer les bases scénaristiques de cette campagne solo, notons de suite l'orientation de celle-ci. Soldat, il va falloir être courageux, car ce sont des centaines d'ennemis qu'ils va falloir abattre sans le moindre scrupule. Preston Marlowe, c'est vous, se retrouve propulsé pour on ne sait quelle raison dans le 222ème bataillon d'infanterie de l'armée de terre américaine, précisément dans la compagnie B, celle des renégats, des exclus, des badboys. Assez sommaire dans son introduction, le scénario vous emmène dans la campagne russe pour on ne sait quelle guerre, accompagné de trois acolytes, dont deux aussi stupides qu'attachants. La carte ici jouée (et surjouée) est celle de l'humour, pour un titre multipliant les références cinématographiques dans sa mise en scène, de Pulp Fiction à O'Brother, sans oublier l'excellent Three Kings (Les Rois du Désert). Les dialogues sont savoureux, souvent absurdes, et on prend un réel plaisir à voir évoluer ces quatre camarades dans leurs pérégrinations pleines de rencontres aberrantes et de situations abracadabrantes.

Un ensemble cohérent et réussi
Bien loin du dirigisme exacerbé et du « tout pour le script » d'un Call of Duty 4, Battlefield : Bad Company propose un environnement ouvert, avec, cerise sur le gâteau, des décors presque entièrement destructibles. Paraissant limité et gadget au début, l'open world s'appréciera de plus en plus au fil du jeu, jusqu'à devenir un des atouts majeurs de cette campagne solo. Tout de même limité par des frontières à ne pas dépasser sous peine de mort presque immédiate, l'univers à explorer reste vaste et varié. Constante dans la série, divers véhicules terrestres (jeep, tank léger et lourd, véhicule de transport de troupes et même caddie de golf !), aériens et maritimes vous seront d'un grand secours pour vous rendre aux différents points de rendez-vous. Les missions, sans être très originales, s'inscrivent et s'enchaînent parfaitement bien, offrant au titre de DICE un rythme parfaitement maîtrisé, alternant judicieusement moments d'action (nombreux) et passages de relative détente (plus rares).





Pas de script donc, puisque chaque situation pourra se gérer de différentes manières. N'espérez cependant pas vous infiltrer, vos trois acolytes vous accompagnant quasiment tout le long de l'aventure se chargeant toujours de tirer dans le tas, donc d'éveiller l'attention des ennemis présents. On regrettera d'ailleurs que nos coéquipiers soient immortels, créant quelques situations illogiques un peu dommageables à la cohérence de l'ensemble. Il sera d'ailleurs très jouissif de manipuler l'arsenal proposé (une trentaine d'armes) pour détruire de nombreux éléments de décor. Tout n'est cependant pas destructible, et la physique de destruction fera rire les habitués de Crysis par sa simplicité. Ne boudons néanmoins pas notre plaisir de pouvoir déraciner quelques arbres à bord d'un tank ou de déloger un sniper en haut d'un guet en l'explosant à la roquette. Grosse ombre au tableau cependant, l'intelligence artificielle défaillante et souvent inadapté au style du jeu. Il n'est pas rare qu'un ennemi vous tourne subitement le dos ou ne vous repère tout simplement pas, tandis que d'autres vous aperçoivent à quatre kilomètres et vous enchaînent à coup de headshots. La difficulté est d'ailleurs bien au rendez-vous dès le mode normal, les adversaires faisant preuve d'une précision parfois rageante, vous forçant à refaire de nombreuses fois les mêmes passages, les points de contrôle étant particulièrement espacés. Les ennemis restent la plupart du temps suffisamment mobiles et nombreux pour constituer une opposition de choix, qui plus est souvent accompagnée de bons gros véhicules biens méchants.


Bilan technique mitigé
Forcément, avec son mode ouvert, ce crâneur de Battlefield est obligé de faire quelques concessions techniques. Affichage tardif, brouillard à couper au couteau, bugs en tout genre, textures et modèles grossiers, le constat est sévère. Heureusement, le design des différents environnements et l'appréciable fluidité de l'ensemble font très bien passer la pilule, au même titre que les jolis effets d'explosion. Mais ce qui marque vraiment lors des premières heures de jeu, c'est l'incroyable travail réalisé sur l'aspect sonore du jeu. Les excellents bruitages, relevés par des pistes musicales exceptionnelles rappelant grandement les meilleurs films de guerre (Platoon, Apocalypse Now, Full Metal Jacket), rendent l'immersion sur le champ de bataille totale et particulièrement remarquable. Le doublage français paraît un peu en deça, restant néanmoins suffisamment convaincant pour ne rien gâcher à l'ambiance atypique et originale dégagée par cette production d'Electronic Arts. On apprécie également le level design varié et bien pensé, offrant suffisamment de cachettes, recoins et barils d'essence explosifs pour offrir une expérience de jeu furieuse et particulièrement plaisante.





En termes de jouabilité, Battlefield : Bad Company ne se démarque cette fois pas du COD évoqué précédemment. R1 (ou RB) et L1 (ou LB) pour viser/tirer, les gâchettes pour changer d'armes ou de gadgets (marqueurs aux lasers, soins, grenades), les deux sticks servant à la direction et à la vue. Rien de révolutionnaire, que de l'efficace. Même constat pour les véhicules qui, bien qu'assez rigides, restent assez simples à conduire (mis à part l'hélicoptère, un peu plus complexe à manœuvrer). La prise en main est donc quasiment immédiate, vous poussant immédiatement dans le feu de l'action. Petite subtilité héritée de ses ancêtres multijoueurs, il est possible de réparer n'importe quel véhicule avec une sorte d'outil. On en aura recours lors de quelques missions spécifiques, sans pour autant en abuser tant les moyens de locomotion sont nombreux et variés sur les immenses cartes. Au chapitre des regrets personnels, notons la possibilité d'utiliser à tout moment et sans aucune limite sa seringue régénératrice permettant de récupérer l'intégralité de sa vie perdue. Un système d'overdose à la Haze ou alors un nombre limité de seringues aurait sans doute contribué à un plus grand stress dans les affrontements. Dommage.


Dis moi quelle classe tu préfères, je te dirai qui tu es
Last but not least, Battlefield : Bad Company propose évidemment un mode multijoueurs spécifique (mais malheureusement pas de coopération, alors que la campagne solo s'y prêtait bien). Reprenant le presque parfait système de progression (grades, déblocage d'armes, médailles) de Call of Duty 4 (encore lui, décidément), ce Battlefield n'est jouable qu'en ligne et propose un unique mode de jeu (pour l'instant) pour un chiffre famélique de huit cartes variées reprenant quelques environnements de la campagne solo, évidemment retravaillés. Assez maigre constat, contrebalancé par la perspective de contenu additionnel à venir et de l'assurance du savoir faire de DICE en matière de jeu en ligne. Car effectivement, le studio sait y faire, les cartes étant parfaitement adaptées et équilibrées, tant en termes de dimension que de géographie. Le mode de jeu est simple : une équipe est chargée de détruire l'or que l'autre se doit de défendre. Une fois le nombre limite de morts dans l'équipe attaquante atteint ou tout l'or détruit, la partie s'arrête. A la manière d'un bon vieux Counter Strike, il va falloir poser des explosifs au bon endroit (désamorçable ici). Une bonne dose de coopération est donc nécessaire, le nombre de joueurs étant de 12 dans chaque équipe au maximum. Les véhicules sont évidemment de la partie, pouvant embarquer un bon nombre de coéquipiers pour certains. On retrouve donc ici la flamme des affrontements des anciens Battlefield, et c'est bien le principal.



Conclusion
Battlefield : Bad Company propose une campagne solo solide et bien rythmée, un humour assez irrésistible, un monde vaste et varié et un enrobage sonore de grande qualité. Sa jouabilité et son gameplay sont parfaitement bien dosés (en dehors de l'IA chaotique), et son mode multijoueurs est excellent, quoiqu'un peu chiche en contenu pour le moment. D'un autre côté, quelques lourds défauts techniques viennent ternir ce lumineux constat, empêchant le bébé de DICE de prétendre au titre de meilleur FPS console. Un mode coopératif, sans doute trop lourd à supporter techniquement, aurait peut-être permis au jeu de franchir un pallier de plus. Battlefield : Bad Company reste un excellent choix aussi bien sur PS3 que sur Xbox360, surtout pour ceux qui comme moi ont fait le tour du multi de Call Of Duty, ou encore les joueurs cherchant leur dose de teamplay (jeu en équipe).

Battlefield Bad CompanyDICE / Electronic Arts
Réalisation
Prise en main
Durée de vie

Les Plus Humour
Bruitages et musiques excellents
Solo solide
Véhicules et monde ouvert
Design et level design
Bon challenge
Multi efficace...Les moins ...mais limité en modes de jeu
Grosses concessions techniques
Intelligence trop artificielle
Où est le coop ?
Quelques passages bien frustrants


NOTE PERSONELLE :
bon solo denviron 10 heures et multi superbe
NOTE 17.5/20
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